Pendant quatre jours, 400 étudiantes et étudiants d’écoles supérieures françaises et européennes en art, design, cinéma, théâtre et musique sont réunis pour interroger, réenchanter et inventer les formes et imaginaires de l’Europe de demain.
De la performance à la sculpture en passant par la création de textiles, le dessin ou le son, dix-huit projets – d’écoles françaises et européennes associées en binôme - se construisent et évoluent pour explorer ces questions, autour de sujets comme le langage, l’écologie ou la frontière.
Co-organisatrice d’« EuroFabrique », l’Ecole des Arts Déco y présente « Waterways », en duo avec la Swedish School of Textiles (Boras) : à travers l’évocation de la circulation des humains et des non-humains par les voies d’eaux, le projet met en scène une installation textile qui explore les potentiels du tissage, métaphore du lien.
L’Ecole des Arts Décoratifs est également à l’origine de la « géographie » de l’évènement : ses étudiants scénographes mettent en scène les 10 00 m2 du Grand Palais éphémère comme une fabrique, mais aussi un laboratoire et une assemblée. S’éloignant du modèle de l’exposition, cette scénographie donne à percevoir l’émulation caractéristique d’une école d’art, d’un espace de création en soi.
A mi-chemin entre scénographie et le design Mobilier, le dispositif scénique de l’Agora d’EuroFabrique a par ailleurs été conçu par EnsadLab le laboratoire de recherche de l’Ecole des Arts Déco, en référence au Serment du Jeu de Paume.
Après deux jours de production et post-production (les 7 et 8 février), les projets seront présentés et mis en débat avec de grands acteurs qui portent le projet européen : artistes, intellectuels, scientifiques (9 février).
