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La chambre

Marine Villain, La chambre
Grand projet, Scénographie, 2017
Dans son roman Un cabinet d’amateur, Georges Perec aborde le genre du Kunstkammer (kunst = art ; kammer = chambre) comme une ouverture sur l’histoire de la peinture, des genres et des sujets, et propose par le même biais une réflexion sur la falsifiabilité et la reproductibilité d’une oeuvre. Perec se joue ainsi de notre connaissance de l’histoire de l’art, et en décrivant méthodiquement une collection de tableaux imaginaires, induit notre esprit à puiser autant de références possibles dans notre mémoire pour y constituer une image. La chambre se positionne ainsi comme une étude de la collection de M. Raffke (protagoniste principal du roman) et du tableau qui est à l’origine et au centre de l’intrigue.
  • © EnsAD / Camille Gharbi

Descriptif

Informations

La chambre, chambre noire ou antichambre, instrument d’optique ou pièce intime, propose au spectateur de se plonger dans une version tridimensionnelle réduite d’un cabinet d’amateur.
La chambre permet au spectateur (solitaire) de se perdre dans la mise en abyme de l’espace du cabinet et offre un jeu de regard sur les différents tableaux exposés, mais aussi sur l’environnement extérieur. Ainsi, La chambre peut être déplacée dans divers lieux, notamment des musées ou maisons de collectionneur, afin que les oeuvres qui y sont exposées viennent s’immiscer à l’intérieur du cabinet.
En complément se trouve un catalogue recensant l’ensemble des tableaux exposés. Si la liste des oeuvres énumérées est directement tirée de la collection inventée par Perec, les tableaux qui y sont associés sont eux bien réels. À travers leur superposition et leur accumulation, ils matérialisent la pensée de Perec et celle de son lecteur .

Étudiant(s)
Marine Villain
Titre
La chambre
Tipo
Grand projet
Secteur
Scénographie
Année
2017