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Sous la cîme

Esther Michaud, Sous la cîme
Grand projet, Image imprimée, 2018
Les fibres s’entrelacent, les matières s’emmêlent. La forme organique se confronte à l’orthogonalité de la grille. L’artificiel et le naturel se confondent. Dans l’environnement, urbain ou végétal, je prélève les formes, les structures dans l’espace. La photographie et la collecte d’éléments me permettent de garder une trace de ces combinaisons de formes, de lignes et de textures. Ce sont ces intersections où les éléments se rencontrent et s’associent entre le fixe et le mouvement, l’artificiel et le naturel qui m’interpellent, les frontières, les zones de rupture où les matières entrent cohésion-collision.
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie

Descriptif

Informations

En partant du prélèvement de la matière brute, j’interviens par des ajouts, des greffes, des confrontations qui questionnent ce rapport entre le monde du vivant et la trace de l’homme, de l’artifice. Les savoir-faire traditionnels du textile, le tissage ou la broderie sont détournés, réemployés pour créer des formes hybrides. Peu à peu, en sortant de la rigueur de la grille je laisse la matière s’exprimer, je donne à voir une nature modifiée en trompant le regard, entre le faux, le vrai et l’imité.

Étudiant(s)
Esther Michaud
Titre
Sous la cîme
Tipo
Grand projet
Secteur
Image imprimée
Année
2018