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Lorsque s'éloigne la terre qui me porte

Charlotte Achkar, Lorsque s'éloigne la terre qui me porte
Grand projet, Art-Espace, 2019
Naître à la toute fin du XXe siècle revient à arriver après les festivités. « Il ne restait du théâtre qu’un décor en lambeaux », écrit Amin Maalouf, dans Le naufrage des civilisations. Ne restent que les maux du monde, et notre posture de témoin face au déclin. D’origine franco-libanaise, il m'est fondamental de questionner la condition libanaise qui, vue sur un plan très large, recoupe des problèmes de crises internationales.
  • © Béryl Libault
  • © Béryl Libault

Descriptif

Informations

Encore symptomatique des conflits internes et voisins, le Liban devient alors un observatoire du trouble, de l’oubli, du paradoxe. Mon Liban est violent et doux à la fois. Il montre cette alerte des barrages militaires aux détours des villes, mais aussi la beauté azure des yeux fatigués du jeune homme qui porte l’uniforme comme un prince. Il traîne derrière lui les blessures inavouées de la guerre, et des mythes pleins de splendeurs que l’on se délecte à amplifier au fil des générations. Mon Liban hurle de joie et de douleur, dans une folie frôlant l’absurdité. Il est à l’image des hommes, otage de son propre chaos.

Avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller

Étudiant(s)
Charlotte Achkar
Titre
Lorsque s'éloigne la terre qui me porte
Tipo
Grand projet
Secteur
Art-Espace
Année
2019