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L'usure de l'usage et l'usage de l'usure

Meggie Trawinski, L'usure de l'usage et l'usage de l'usure
Grand projet, Architecture intérieure, 2019
Il s’agit ici de se questionner sur l’usure de l’usage à l’échelle de l’architecture, pour voir l’usure non plus comme une faillite mais bien comme une valeur ajoutée, qui nous confronte au temps. En effet, l’architecture se définit comme un art du service et de l’usage ; autrement dit, l’usure est inévitable, elle retranscrit les traces du temps et nourrit un dialogue avec l’usager.
  • © Amélie Canon

Descriptif

Informations

L’enjeu du projet est alors d’explorer la création architecturale au sein d’une structure existante dans une idée d’économie circulaire.
Autrement dit de trouver le bon équilibre entre les richesses de l’usure, les ressources de matériaux secondaires existantes au sein du lieu, les matériaux de seconde main de provenance extérieure et le neuf. Les maîtresmots seront alors le réemploi, la réutilisation et le recyclage, ce afin de limiter la matière et l’énergie grise. Pour cela, j’ai travaillé sur un foyer à Paris (9e) appartenant aux YMCA (Young Men’s Christian Association) : depuis 1893, il accueille des étudiants et de jeunes travailleurs ainsi que des associations et des activités culturelles
diverses. Certains espaces restent inutilisés, d’autres laissent apparaître des blessures dues aux actions répétées, des craquements, des grincements, des peintures écaillées, etc. En effet, le temps est passé, l’usage a laissé place à l’usure et les usagers l’ont perçue comme un affaiblissement. Parfois même, ils ont laissé les espaces sans affectation. Cependant cette architecture vit, elle évolue au cours du temps et cette histoire est bien loin de s’arrêter

Étudiant(s)
Meggie Trawinski
Titre
L'usure de l'usage et l'usage de l'usure
Tipo
Grand projet
Secteur
Architecture intérieure
Année
2019