La maison de nos orages

Elle en dévoile les détails par la reconstitution de la maison en maquette, utilisant des images de la demeure prises à différentes époques, les dessinant et marquant leur époque par des déchirures. 
Au fur et à mesure de ses recherches, Clarisse Ricci a découvert que ce lieu avait été très régulièrement frappé par la foudre. Son arrière-grand-mère éprouvait une véritable peur de celle-ci, peur transmise à sa fille (la grand-mère de l’artiste), puis aux générations suivantes.
Ce court métrage nous invite à suivre la foudre. Par le biais de la photographie, nous partons du ciel, parcourons les différentes pièces de la maison, atteignons le sous-sol, puis ressortons pour rejoindre le ciel. Comment ce lieu peut-il ressasser, comme un écho, les troubles familiaux ?
L’image de la foudre venue du ciel, qui s’abat sur la maison en la traversant dans toute sa verticalité, a donné son mouvement général au film. C’est aussi en étant à l’écoute de la matière composée de ces souvenirs guidés par le vent et ses rumeurs que l’artiste a mené ses recherches pour entendre à nouveau la voix et les sons des personnes qui ont fait vivre ce lieu.