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Œdipe sur la route

Juliette Cazes, Œdipe sur la route
Grand projet, Design graphique - Multimédia, 2017
Comparée à la littérature, qui, bien que demeurant souvent au centre des préoccupations des graphistes et des designers, a trouvé une forme de stabilité relative à son adaptation aux nouvelles technologies, le domaine de la bande dessinée reste un vaste flou artistique.
  • © EnsAD / Laure Ledoux
  • © EnsAD / Laure Ledoux
  • © EnsAD / Laure Ledoux
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Descriptif

Informations

La bande dessinée, pour Will Eisner, c’est l’art séquentiel :
la représentation du temps déployé dans l’espace. Ce qui, dans le livre papier, constitue l’espace, c’est la page. Avec une tablette ou un smartphone, l’espace en question est autrement plus complexe. La bande dessinée, que l’on situait vaguement au croisement entre l’illustration et la littérature, peut alors emprunter au cinéma ses codes, au jeu vidéo son challenge, à l’animation sa fluidité. Pour explorer ce champ des possibles, c’est OEdipe que l’on suivra. Alors qu’il a pris connaissance de ses crimes, il erre sur la route, exilé, aveugle, mendiant, avec à ses côtés sa fille, sa soeur, Antigone, qui n’a pas pu se résoudre à le laisser quitter Thèbes seul. C’est cette errance que raconte Henry Bauchau dans son roman OEdipe sur la route, qui servira de support narratif à l’expérimentation. La marche est une métaphore de la lecture - ou la lecture une métaphore de la marche ? - un geste répétitif, toujours le même, nous fera évoluer dans un environnement infiniment divers. L’histoire se déroule sous nos doigts comme la route sous nos pieds.

Étudiant(s)
Juliette Cazes
Titre
Œdipe sur la route
Tipo
Grand projet
Secteur
Design graphique - Multimédia
Année
2017