Descriptif
Informations
J’ai choisi mon site à Montreuil, qui est une ville d’immigrés où 90 nationalités sont recensées, dont une proportion élevée de Maliens. Le surnom de « deuxième ville du Mali » lui a été souvent attribuée. Après enquête auprès des habitants vivant dans un foyer malien à Montreuil, j’ai trouvé que leur logement est comme une « iîe isolée » dans le quartier. Chaque année, ils arrivent en France, travaillent pendant quelques mois mais restent exclus de la vie publique, n’ayant pas les moyens de s’y intégrer. Leurs relations sociales sont faibles.
Donc, la relation de voisinage est importante pour eux, pour les aider à reprendre une vie sociale.
Je souhaiterais réaliser un lieu qui facilite ces échanges, et stimule les rencontres et les intéractions entre les gens du quartier, en créant un centre d’activités diverses. En même temps, je souhaite proposer un foyer pour les ouvriers et les salariés immigrés, avec l’objectif d’améliorer la qualité de leur habitat, souvent pauvre, et de protéger leur intimité.
Mon premier point clé était de trouver un équilibre entre Espace partagé et intimité. en proposant différents degrés. La partie du centre d’activités de compose d’une part d’un salon de thé ouvert sur la rue qui est un espace accueillant pour des habitants et les passants, et d’autre part, d’une salle de multimédia et d’une salle de gymnastique pour répondent aux besoins des habitants du quartier. Sur la terrasse, un jardin portager relie le centre d’activités et le foyer. Je reprends l’idée d’une cour centrale comme un espace partagé : le salon, la cuisine, la salle à manger et les sanitaires. Enfin, pour répondre à la mixité du quartier, ce foyer propose plusieurs types de chambres adaptées aux différentes situations.
Le deuxième point clé dans est mon inspiration malienne. Les formes et les couleurs du Mali m’intéressent particulièrement et j’ai tenté de les intégrer dans mon langage d’architecture. Je pense que cette intégration dans un quartier comme Montreuil en France permet aux immigrés de retrouver l’esprit. D’abord, c’est l’idée de creusement que j’ai appliquée sur la façade. Creuser est une manière traditionnelle de construire dans les villages Dogons. J’ai fait également des recherches sur des couleurs de la terre et les couleurs des vêtements.
Cette formule intermédiaire entre le domicile et le centre d’activités propose un mode de « vivre ensemble. »