Architecture Intérieure

    Architecture Intérieure

    Zeina ALAKINI © Beryl Libault

    L’architecte d’intérieur conçoit des espaces à vivre. Il investit une architecture, un environnement, pour créer des lieux. Il travaille à partir d’un point de vue de l’expérience, du ressenti – ce qui n’exclut pas une vision globale.

      L’architecte d’intérieur

      Sa pratique est au carrefour des arts visuels, du design et de l’architecture. Elle croise différentes dimensions : formes, fonctions, pratiques, systèmes symboliques. Cela impose une attitude de synthèse. Il s’attache à l’expérience sensible de l’espace (les atmosphères, les ambiances), ce qui se traduit par un travail de la lumière, des matériaux, de l’acoustique, de la couleur, des mobiliers, des objets… 
      Il cherche les relations justes entre le corps et l’espace, les usages et les gestuelles. Il analyse les mouvements et postures de la vie quotidienne. Il identifie des usages précis et leur donne forme.

      Il imagine des projets qui s’ancrent dans un contexte social et ont vocation à accueillir des modes de vie. Il comprend les enjeux de société. Il prend en compte les apports théoriques et méthodologiques des sciences sociales.
      Il possède des compétences techniques, géométriques et mécaniques. Il déploie une stratégie constructive à partir de contraintes de fonctionnement et inscrit son projet dans le processus réglementé de l’art de bâtir.
      Il propose une approche écosystémique des enjeux écologiques – économie de la ressource, pratique du réemploi, emprunte carbone, énergie, pratique locale – le tout combiné à des valeurs sociale et sociétale.  
      Il intègre des données complexes et diverses. Il est polyvalent et averti des compétences dont il doit s’entourer.
      Il dispose d’une culture artistique, d’une culture technique, d’une culture de l’espace, d’une culture du projet. 
      Il porte un regard réflexif sur sa pratique. Il prend position vis-à-vis de la demande d’un client. En d’autres termes, il ne sait pas seulement comment concevoir un projet, mais également pourquoi. 

      L’enseignement

      Des projets courts permettent de délier les pratiques des étudiants sur des notions simples, « unitaires », telles que la direction, le niveau, la distance, le déplacement, l’échelle, la lumière perçue, le séquençage, le confinement…

      Des projets plus longs, polysémiques, développés dans la durée, permettent l’appropriation du sujet, le questionnement du cahier des charges, le travail de documentation, l’élaboration de réponses pas-à-pas, pour développer la méthode, la réflexion, l’économie, la culture du projet, la gestion de la diversité des disciplines convoquées. L’étudiant doit être capable de concevoir un projet pertinent et de conduire sa réalisation jusqu’à son aboutissement. Il résout la question qu’il a formulée.

      L’étudiant est placé en situation d’enquêteur, afin de favoriser une démarche exploratoire, des enquêtes de terrain, la recherche du positionnement approprié pour le projet.

      Le travail en dessin et la maquette de recherche sont mis en avant, comme des outils essentiels d’observation, d’analyse, d’expérimentation, d’élaboration et de communication du projet. Il s’agit de tisser une relation étroite entre l’œil, l’esprit et la main.

      De même, l’enseignement fait souvent appel à l’expérimentation physique des notions spatiales fondamentales et à la visite de lieux. L’expérimentation et la recherche action sont valorisées.

      Le département Architecture Intérieure dialogue avec les autres départements de l’Ecole des Arts Décoratifs ; école transversale et multidisciplinaire de recherche et de création.

      Parcours Muséodesign

      S’adressant à des étudiant.es en première année de Master, le parcours interdisciplinaire « Muséodesign » permet, tout en gardant un ancrage dans leur secteur, de développer une expertise spécialisée dans la conception d’expériences muséales.

      Une approche interdisciplinaire qui tient compte des aspects narratifs, esthétiques et communicatifs des expositions, mais aussi environnementaux dans leur conception et mise en œuvre.

      Les étudiants explorent les principes fondamentaux de la scénographie d’exposition, les pratiques d’éco-conception et acquièrent une compréhension approfondie des techniques, des technologies et des étapes propres à leurs mises en œuvre dans l’espace d’exposition. En complément de ces compétences, les étudiants développent leur sensibilité artistique dans des projets partagés alliant langage visuel, spatial et graphique.

      Enseignant·es

      Nom Fonction
      Catherine Frenak
      Non renseigné
      Pauline Marchetti
      Architecte
      Véronique Massenet
      Non renseigné
      Victor Meesters