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Jardin d'agronomie tropicale

Fiona Guillemant, Jardin d'agronomie tropicale
Grand projet, Architecture intérieure, 2018
En passant la porte chinoise, à la peinture écaillée, en lisant les inscriptions gravées sur les stèles de pierre ou en devinant les serres envahies par une végétation en friche, on retrouve la trace du passé du Jardin d’Agronomie Tropicale de Paris.
  • © EnsAD / Amélie Canon

Descriptif

Informations

Mais c’est surtout face aux pavillons, bâtiments hétéroclites que nous ont laissés les expositions coloniales, que je me suis demandé de quoi ce jardin recelait le témoignage. Musées célébrant la richesse des colonies françaises, décors devant lesquels exhiber des indigènes, laboratoires de recherche agronomique,
école d’agriculture coloniale, hôpital militaire, bureaux... Les pavillons ont été les réceptacles de tous les usages marqueurs de l’évolution du Jardin.
Témoins les plus importants de l’histoire du site, ils sont pourtant aujourd’hui les plus délaissés : ils ont traversé les usages et le temps pour nous
parvenir délabrés ou en ruines, lorsqu’ils n’ont pas totalement disparu.
Mais contrairement aux apparences, les années d’abandon du site sont révolues : il accueille aujourd’hui un campus de recherche fondé par son gestionnaire, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Il coordonne des travaux interdisciplinaires basés sur la synergie entre les organismes du campus, tournés vers le développement durable et l’économie sociale et solidaire, en faveur des pays du Sud. En s’appuyant sur les valeurs véhiculées par les travaux menés au sein de son campus, le Jardin ne peut-il pas devenir un lieu qui permette de partager son évolution historique et humaine, et de diffuser celle que nous devons porter à l’échelle de la planète?

Étudiant(s)
Fiona Guillemant
Titre
Jardin d'agronomie tropicale
Type
Grand projet
Secteur
Architecture intérieure
Année
2018