Descriptif
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Encore symptomatique des conflits internes et voisins, le Liban devient alors un observatoire du trouble, de l’oubli, du paradoxe. Mon Liban est violent et doux à la fois. Il montre cette alerte des barrages militaires aux détours des villes, mais aussi la beauté azure des yeux fatigués du jeune homme qui porte l’uniforme comme un prince. Il traîne derrière lui les blessures inavouées de la guerre, et des mythes pleins de splendeurs que l’on se délecte à amplifier au fil des générations. Mon Liban hurle de joie et de douleur, dans une folie frôlant l’absurdité. Il est à l’image des hommes, otage de son propre chaos.
Avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller