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Particules

Louise Collet, Particules
Grand projet, Image imprimée, 2018
particules est né de quelques mois de solitude à Kyoto, pendant lesquels j’ai pu m’immerger dans un autre quotidien. Ponctuée de longues marches, cette période était propice à l’observation. Du fait de ne pas avoir accès au langage, j’ai été amenée à aiguiser mon regard pour comprendre le sens du monde dans lequel j’arrivais.
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie
  • © Béryl Libault de la Chevasnerie

Descriptif

Informations

Avec surprise, j’ai senti que j’étais étrangement familière à l’atmosphère de Kyoto. C’est en observant des habitudes qui appartiennent au quotidien le plus trivial, des petits gestes impensés, ou en arrêtant mon regard sur certains objets, que j’ai compris la proximité avec le lieu où j’ai grandi, chez mes grandsparents en France. Les points de rencontre entre mes souvenirs d’enfance et mon expérience à Kyoto étaient multiples : l’atmosphère silencieuse, le respect du temps propre à chaque chose, le soin apporté à l’autre, l’attention au détail, l’omniprésence de la nature... Au cours de mes marches, intuitivement, mon regard s’est attaché à certains points précis dans l’espace. Sans que je ne le réalise sur le moment, certains fragments d’espaces que je voyais se superposaient à des détails, gardés en mémoire. Ces strates de souvenirs me permettait de comprendre le sens de ce que je regardais — la charge émotionnelle que j’y accordais était d’autant plus forte. La convergence de mes souvenirs se réalisait grâce au fragment qui, isolé d’une scène dont on identifierait les appartenances culturelles, prend une dimension universelle. Le respect du temps qu’il est nécessaire 

Étudiant(s)
Louise Collet
Titre
Particules
Type
Grand projet
Secteur
Image imprimée
Année
2018