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Nous sommes à la limite d’un basculement entre un équilibre et une catastrophe. Je souhaite que le spectateur, en regardant ce film, se sente lui-même en état de vulnérabilité.
Pour cela, je me suis concentrée sur un travail de l'environnement et de l'ambiance. La peinture noire rétro-éclairée me permet de me concentrer sur les jeux de lumière et créer des motifs que je souhaite marquants visuellement.
L'extérieur semble d'abord être la menace qui plane sur le bâtiment et ses habitants, les isolant, mais le réel danger pesant sur ces derniers ne serait-il pas eux-même? Cette menace rôde dans les différents espaces qui composent le bâtiment, jusque dans les pièces plus intimes. La caméra part d'une omniscience, puis sa condition évolue, jusqu'à ce qu'on l'associe aussi au point de vue des silhouettes.
