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Des souffles

Lélia Demoisy, Des souffles
Grand projet, Scénographie, 2015
Que reste-t-il de l’histoire quand il n’y a plus que quelques individus épars pour s’en souvenir ? Que reste-t-il d’une vie quand la vieillesse devient attente et tend à l’effacement ?
  • © EnsAD / Marie Genin
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Descriptif

Informations

Des anges mineurs, d’Antoine Volodine, dépeint cet univers perpétuel de l’après ; avec cette liberté qu’ont ceux qui créent les mondes d’abolir toutes les frontières. La certitude du concept de vie ou de mort n’existe plus. Le souvenir, le rêve et ce qui se dit être la réalité, s’entrecroisent. Les phénomènes étranges ne se font plus expliquer et les rituels magiques rencontrent l’industrie contemporaine. Il n’y a plus de différences ethniques, il n’y a plus de lieux. Les personnages parlent toutes les langues et empruntent toutes les traditions. Dans ce monde distendu, suspendu qui ne peut aboutir sur rien, voué à s’étirer et s’épuiser à l’infini, des personnages errent, se retrouvent en rêve, ressassent de vieux souvenirs transformés, chamanisent.

Ce qui reste, c’est une nébuleuse composée d’images capturées à la mémoire et à des témoignages plus ou moins fiables, d’objets plus ou moins importants également, de discours politiques épuisés, de rituels dont on a oublié le sens.
Ce qui reste ce sont des souffles.

Comme Antoine Volodine, lancer une suite de « narrais étranges », des scènes tableaux qui finissent par se mêler pour créer cet univers non clos et malléable. Faire fiction sans qu’il ait fiction.

Étudiant(s)
Lélia Demoisy
Titre
Des souffles
Type
Grand projet
Secteur
Scénographie
Année
2015