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We Were Told We’d Got What We Wanted

Théo Ghiglia, We Were Told We’d Got What We Wanted
Grand projet, Art-Espace, 2019
Cette phrase fut prononcée par Joseph Kosuth, lors d’un dîner de vernissage à Montréal, alors qu’il se trouvait assis aux côtés d’Alain Cueff. Elle m’intéresse pour les circonstances qui l’ont vu naître et son sens véritable. En effet, sa charge anecdotique et sa signification me semblent si révélateurs du fonctionnement de la machine art (et moins spécifiquement de la machine monde) que j’ai décidé d’en faire le titre de mon grand projet.
  • © Béryl Libault

Descriptif

Informations

Je traite de la question de l’artiste au centre de l’oeuvre, de l’image du banquet, comme une parabole de notre rapport au monde, non plus en tant qu’êtres mais en tant que consommateurs. Mon processus artistique, fondé sur un collage d’appropriations, suit en fait les règles
du modelage. La forme de mes réalisations se construit aussi par rapport à elle-même. Ce positionnement mental est l’expression d’un contre-point que j’affectionne car il est ennemi de l’endoctrinement. En imbriquant des mécanismes dépassés (de nostalgie et d’originalité) dans des problématiques post-modernes d’appropriation (elles mêmes en fin de vie), j’aborde la succession des modes, la fugacité des systèmes humains, cette limitation temporelle dont on retrouve partout des échos dans l’histoire de l’humanité mais plus encore dans notre propre être biologique. Ce mécanisme de fonctionnement met au jour le paradoxe humain de la quête de l’éternel avec, pour l’art, l’utilisation millénaire de matériaux naturels alors que les produits synthétiques d’aujourd’hui intègrent en eux-l’obsolescence programmée de notre société.

Étudiant(s)
Théo Ghiglia
Titre
We Were Told We’d Got What We Wanted
Type
Grand projet
Secteur
Art-Espace
Année
2019