Céleste Noiré

Trois traits pour un sentier

Céleste Noiré

Trois traits pour un sentier

Celeste Noire ©Beryl Libault

Grimper sur le flanc de la montagne. Immobile par moment, fixe et attentive aux ondulations de ce paysage qui se meuvent sous la lumière. À droite, un creux, une ombre, et si l’on tourne la tête, c’est autre chose : une colline, un sentier.

Le projet

Les variations de paysages deviennent une obsession. C’est une large exploration que les sentiers prolongent même s’ils ne sont pas empruntés. Partir le matin, revenir le soir ? Un fil imaginaire, la randonnée, s’étire lentement dans les montagnes.
Elle explore toujours lorsque la nuit étouffe son regard. 
Le sentier l’emmène ailleurs.
La marche comme guide. Entre quête et errance, la mise en récit se rejoue, ici, sous trois formes éditoriales distinctes. Dans deux d’entre elles, Céleste Noiré explore deux formes de texte : une lisible, l’autre beaucoup moins.
Elles concentrent également, et différemment chacune, le passage de quelqu’un et son effacement. (texte lisible après caviardage).