Adieu à la ville
Constance de Lagaye de Lanteuil
Adieu à la ville
À ceux qui vivront demain parmi les ruines, à leurs enfants jouant dans les forêts de béton, il faudra peut-être laisser une note. Une carte, une trace qui donneraient un nom à toutes ces carcasses de bâtiments, à chaque déchet qu’ils trouveront dans la poussière.
Le projet
Ou plus, une capsule temporelle, un fragment de temps que l’on aurait conservé intact. Ils pourront comprendre qu’ici, ceux d’avant ont dompté les déserts pour y construire leurs cités de verre et d’acier, aussi tentaculaires qu’éphémères. Ils ont connecté ces espaces par de grandes routes, roulé à travers l’infini, relié ces routes par des motels, checkpoints aux abords des villes. Ainsi, ils étaient partout et nulle part chez eux. Les motels existent sur tout le territoire américain. Ils ont la particularité d’être à la fois composant du paysage urbain, tout en n’en faisant pas partie. Comme beaucoup de bâtiments construits à la chaîne aux États-Unis, ils sont bon marché, standardisés, impersonnels, et déjà obsolètes et vieillissants. Adieu à la ville est un projet qui invite à une dernière balade à travers plusieurs temporalités. Il propose une exploration sensible et entropique de la ville américaine dans sa banalité et son inéluctable déclin.




Légende : scénographie : installation à l'échelle 1 ; reconstitution d'une chambre de motel et maquettes en carton, bois et plâtre.
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