Louis Coiffard Dulac

Tirée d’une histoire vraie, cette fable raconte l’aventure d’un jeune singe échoué sur une île qui découvre un peuple d’oiseaux majestueux vivant dans les branches d’un arbre gigantesque. Dans un mouvement, l’un des natifs l’invite à gravir son monde.

Le film relate la découverte de l’autre, la réciprocité, ce désir de rapprochement qui persiste malgré les différences et la peur de l’inconnu.

La rencontre entre ces deux personnages est aussi celle d’un nouveau milieu, d'un environnement inconnu à partir duquel le jeune singe adapte et construit son habitation tout comme il se reconstruit lui-même.

L’animation en stop motion vient révéler cet aspect « bricolage » de la construction de soi et du rapport à l’autre.

La matière, son façonnage et la manière dont des matériaux parfois très triviaux prennent vie amènent le spectateur à accepter et croire qu’une bâche peut être un océan, qu’un arbre peut être fait de plâtre et de filasse ou qu’un fond peint a la profondeur de l’horizon.