Victor Gonzalez

Ce qui persiste

Victor Gonzalez

Ce qui persiste

Victor Gonzalez © Beryl Libault

La thématique de l’effacement habite les peintures de Victor Gonzalez. Il cherche à représenter ce qui se joue dans tous ces objets peu remarquables : des porte-clefs en forme de tours Eiffel, des tickets à gratter, des enseignes lumineuses. Autant d’éléments qui évoquent une forme de vie quotidienne, du moins la sienne.

Le projet

Il les recueille, les préserve et s’efforce de souligner leur existence. De même, dans ses films Les Repasseuses et Le Veilleur, il documente les gestes journaliers et occultés de personnes au travail au sein de la Comédie-Française. Ces objets et gestes semblent rejoindre progressivement le monde de l’oubli d’où ils ont été tirés.

Ils perdent leurs couleurs comme les photographies abandonnées à la lumière. Le temps de sa peinture est celui d’un geste à main levée, d’un lent recouvrement par lequel le support se découvre. C’est aussi le temps mélancolique des choses qui sont passées et recueillies dans la mémoire des objets trop fragiles, des restes moulés, des images effacées.

Peintures, vidéos, sculptures.