Catalina Willis

Confetti for a Blindhorse

Catalina Willis

Confetti for a Blindhorse

Willis Catalina © Amelie Canon

« And then I slipped into the mud, the clay, the slip. It was filled with glassfisheyes, with which I filled my pockets. Et puis je me suis glissée dans la boue, l’argile, l’engobe. Elle était remplie d’yeuxdepoissons en verre, que j’ai glissés dans mes poches.

Le projet

J’entends le grincement du manège. Au sol, les restes d’une fête que je n’ai pas vécue. La foule s’est dispersée, le tour est fini, mais les animaux sont restés. En rentrant, ces « tâches » de confettis servant comme des marqueurs, ou comme les heures d’une horloge absurde, éparpillés. J’y ai ajouté des flèches, ce sont devenus des fragments à assembler, dans un mécanisme qui n’existe pas. Une horloge sans aiguilles, sans mesure, sauf celle qu’on invente. Un support pour accumuler, gribouiller, construire un manège d’images. Une suite de signes qui reviennent : le chevalrideauxcostumeregard ... Dans ce monde-là, je saute sur un dessin, et je disparais à cheval.»