En Moldavie, on a des cimetières bleus.
Mihaela Mindru
En Moldavie, on a des cimetières bleus.
Informations
Cinéma d'animation
Sous la direction de Mathew Staunton
Résumé
Quand j'avais 7 ans, j'ai pu assister à des funérailles à Peresecina, le village de mes grandsparents en Moldavie. Quand je pense à ce souvenir, je me rappelle de ne pas m'être sentie triste ou préoccupée par la mort. J'étais occupée à observer tous les rituels folkloriques et religieux que je n'avais jamais vus auparavant. Beaucoup de choses m'ont touchée ce jour-là. Le cimetière a été peint d'une couleur bleue que je connaissais très bien, la même couleur que la maison et le portail de ma grand-mère. J'ai vu des branches pleines de bonbons, des tasses remplies de chaussettes et de bougies, des mains qui tenaient un nombre pair de fleurs et des gens qui entouraient le village en chantant. J'ai envie d'écrire non pas sur la mort dans le sens morbide, mais plutôt sur les rituels et les traditions qui l'entourent, et que je perçois comme des choses heureuses avec une richesse esthétique très importante.Je voulais répondre à beaucoup de questions que je me posais enfant : pourquoi faut-il offrir un nombre pair de fleurs à l'enterrement, pourquoi fait-on le tour du village quand quelqu'un meurt, pourquoi s'arrête-t-on à chaque fontaine pour déposer du pain ? Je voulais savoir pourquoi en Moldavie les cimetières sont bleus.
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