La terre qui tremble, qui hurle et qui brûle
Garance Petit
La terre qui tremble, qui hurle et qui brûle
« Une montagne immobile se fend tout à coup, s’ouvre pour verser sa lave et vomir des cendres, bombarde le paysage, gronde, tremble, fulmine. Un enfant terrible de la terre se met dans une colère noire.
Le projet
Mais les volcans ne sont pas en colère. Dans ce tas de cailloux et de gaz, nous voulons trouver le vivant à comprendre et à apaiser. Il n’y a personne. Le volcan monologue, nous décryptons, il n’a de bouche que pour cracher la destruction, nous prévoyons. Des lettres de Pline le Jeune aux webcams du Kilauea, on ne peut détourner le regard. D’une part, l’une des premières descriptions détaillées d’une éruption volcanique, de l’autre, le suivi en direct des états d’âme du volcan le plus actif du monde. Le temps se déploie, gradué par l’obsession, et les dessins s’accumulent. Je penche la tête au-dessus de la gueule béante. Du volcan à l’œil, de l’œil à la main, un peu de lave s’est perdue sur le papier. »
Légende : Dessins à l’aquarelle, aquarelle et feutre à alcool, monotypes et deux éditions papier, l’une en risographie et l’autre en jet d’encre.
Projet soutenu par le NID, Chaire Nouveaux Imaginaires du Dessin/Hermès.
