Ursula Zacharia

LOeuf . Coque figée

Ursula Zacharia

LOeuf . Coque figée

Ursula Zakaria ©DR

"Un peuple qui ne connaît pas son histoire, son origine et sa culture est comme un arbre sans chemin." Marcus Mosiah Garvey.

Le projet

En pente douce vers la mer, le centre ville de Beyrouth offre une grande histoire à transmettre sur une culture qui a survécu et s’est battue pour un avenir meilleur. L’urbanisme et l’architecture mettent en valeur ce caractère méditerranéen en préservant le passé dans des concepts modernes. C’est dans cette perspective que s’inscrit mon projet, la déprivation de l’espace public à Beyrouth.
Je choisis plus particulièrement l’oeuf, située au centre ville. Ce dernier se situe sur la ligne verte, ligne de démarcation entre Beyrouth Est et Beyrouth Ouest pendant la guerre civile (1975-1990). C’est un projet où j’incite les Beyrouthins à ce droit à la ville, à une ville piétonne, douce. Pratiquer cette dernière à un rythme lent, agréable. Je favorise la marche, activité obsolète de nos jours, des temps d’arrêts à chaque endroit. Je sollicite des aménagements urbains qui font que les gens vont s’arrêter, discuter, interagir entre eux et créer donc du lien. Continuer de proposer de l’architecture figée, définitive et boursoufflée de fatuité est obsolète. Il est vrai qu’un architecte doit devenir paysan, la tête dans les étoiles et les pieds sur Terre. Que l’architecture fabriquent des lieux à cultiver. Il faut l’inscrire dans le temps. Il nous faut passer d’un espace consommé à un espace à cultiver. Alors l’architecture deviendra pour chacun un patrimoine vivant. Construisons pour exister !