Pierre Dawance

Ouestern

Pierre Dawance

Ouestern

Pierre Dawance ©Beryl Libault

Enfant, Pierre admirait les décors et les personnages de Tex Avery : leur dynamisme, leur humour, leur apparente simplicité et leur dessin. Quand il ne lisait pas encore, il suivait le déroulé des images de Tintin, de Garfield et de Little Nemo. Avec sa mère, il regardait Charlie Chaplin dans La Ruée vers l’or jouer ses farces limpides, dont il découvrira plus tard la profondeur.

Le projet

Cet univers burlesque a nourri ses propres bandes dessinées d’enfant dont le héros se nommait Mirado ; un aventurier dont il était tragiquement le seul à comprendre les faits et gestes. 
Ces premières rencontres artistiques furent nuancées à l’adolescence par la lecture, infligée par sa sœur, de Des souris et des hommes de John Steinbeck.
Une infinie tristesse l’avait envahi, mêlée de manière incompréhensible à la sérénité de ces paysages chauds et ensoleillés de Californie.
C’est cette même dualité qu’il observera peu de temps après dans la peinture d’Edward Hopper ou qui le séduira dans le film "Les Moissons du ciel" de Terrence Malick.
C’est pendant cette période qu’il découvrira la musique de Bob Dylan, et comme il ne la comprenait pas, il lira les paroles de ses chansons.
Bob se servait de la musique pour raconter ses histoires, mettre en scène de longues ballades épiques, des amertumes amoureuses, des symboles qui se promenaient comme des êtres humains. Toute cette odyssée moderne lui parlait intimement.