Rencontre avec Sarah Kueng (Kueng Caputo)

Rencontre avec Sarah Kueng (Kueng Caputo)

Dans le cadre du cycle "Un déséquilibre précis" organisé en partenariat avec le Centre Culturel Suisse.

Informations

Mardi 6 décembre 2022, de 18h30 à 21h

École des Arts Décoratifs
31 rue d'Ulm, Paris (5e)

Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Conférence en anglais

Sarah Kueng évoquera le duo qu'elle compose avec Lovis Caputo, un univers qui, depuis quatorze ans, se caractérise par une grande diversité, un goût pour l’artisanat et une perspicacité pleine d’humour. Sarah Kueng et Lovis Caputo reçoivent en 2009 un Swiss Design Award pour leur projet de diplôme à la Haute école des arts de Zurich, dans lequel elles abordaient la question de la copie. Leur travail est invité puis représenté par la galerie new-yorkaise Salon 94, et Kueng Caputo se retrouve soudainement aspiré par un marché alors en plein essor d’objets de design de collection. Dans les années qui suivent, la galerie danoise Etage Projects commence également à représenter le duo désormais régulièrement invité à travers le monde par des galeries, espaces d’art alternatif, musées, foires commerciales et biennales.

D’octobre 2022 à mai 2023, le Centre culturel suisse et l’École des Arts Décoratifs s’associent autour d'un cycle de rencontres mensuelles, "Un déséquilibre précis. À propos de l’idée que l’on a de la Suisse" proposé par André Baldinger et Philippe Millot.
Six rendez-vous comme autant d’invitations à voyager en Suisse (Bâle, Flims, Lausanne, Londres, Lucerne, Lugano, Saint-Gall et Zurich) avec, un mardi par mois, des graphistes, designers, scénographes, architecte, dessinateur : Graphic Thought Facility (18 octobre 2022), Jost Hochuli (15 novembre), Kueng Caputo (6 décembre), Michael Renner (14 février 2023), Davide Fornari (21 mars) et Megi Zumstein (18 avril).

En introduction de son ouvrage "Graphic Design Manual", Armin Hofmann suggère que tout travail appliqué comporte sa part d’expérimentation, que tout travail expérimental comporte sa part d’application. Cette réflexion du maître bâlois peut paraître simple mais elle dit beaucoup des lois élémentaires de son enseignement et de son travail. Voilà que deux attitudes souvent présentées comme incompatibles agissent de concert, l’une n’allant pas sans l’autre. Si on en doute, que l’on repense au film de Peter Fischli et David Weiss, "Le Cours des choses", ou qu’on le regarde en l’écoutant. Par-delà leurs différences, les artistes que nous avons invités ont peut-être en commun d’avoir répondu à l’appel d’Ulrich, l’Homme sans qualités de Musil : « Fondez, […], un Secrétariat mondial de l’Âme et de la Précision ! » Ils et elles nous le diront.

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