Si c’est un jour, allons-nous-en
Shana Rouaix
Si c’est un jour, allons-nous-en
Si c’est un jour, allons-nous-en explorer le noir et le silence comme matière première de nos sens tabous. Si Claude Régy parlait du silence comme « ce qui nous relie véritablement », Shana Rouaix mène ses recherches sur notre propre espace de silence en diffusant et amplifiant progressivement, en direct, l’impact de la chute d’une goutte d’eau sur un tambour. Au loin, un point lumineux apparaît ; d’abord faible, il se révèle avec intensité́, d’un « ploc » anodin à l’amplitude d’un gong.
Le projet
Dans ce travail, les matières de projection, de recueillement, de l’esprit, le noir et le silence deviennent de véritables matériaux plastiques.
Ultime clarté́ qui donne le dernier coup de grâce de l’ombre, ce travail est un voyage dans un espace qui joue sur les nuances d’entente et d’écoute, de regard et de vision. C’est une invitation à faire partie d’un changement de tonalité où se transcendent les densités, et, par la même, notre manière d’être présent. Un appel à l’attention et à nos connexions subtiles avec le vivant.