Thomas Merceron

Supra

Thomas Merceron

Supra

Thomas Merceron ©Beryl Libault

L’édition retrace le parcours psychologique d’un individu lors d’une de ses balades en fin de journée. Deux chemins s’entrecroisent alors, celui qu’il prend avec son corps, et celui qu’il engage dans son esprit. Il se projette à travers des éléments de décor qui constitue son environnement, jusqu’aux extrêmes que sont les atomes et l’univers au moins observable. C’est en prenant en compte que toute chose est faite de matière, d’énergie et surtout de vide, qu’il réussit à incarner au moins en partie toute chose dans le monde.

Le projet

Mais quel rôle a-t-il à jouer ? Quelle place occupe-t-il dans tout cela ? C’est une question commune qui pourtant se voit être traitée de manière très personnelle lorsqu’on s’y confronte. Ici, le personnage l’aborde sous des angles méditatifs, à travers la contemplation, la projection, et l’incarnation de soi dans le monde. Plus concrètement, plutôt que de chercher un sens à sa vie et d’en déduire où il se trouve, il tente d’accepter la place qu’il considère avoir en tant qu’homme au milieu d’un monde qui ne dépend pas de lui, qui ne lui demande rien d’autre qu’être ce qu’il est, au même titre qu’une pierre ou d’un oiseau. Par le biais d’une matière commune, la frontière entre lui et tout objet devient infime. Il devient alors tout élément qui existe. Il est à la fois dans le monde, et est le monde.