Betty’s closet, l’æntre-peaux de B.
Nina Azoulay
Betty’s closet, l’æntre-peaux de B.
Le vêtement, cette enveloppe légère et superficielle, qui montre et cache tout à la fois, porte sur lui tout le poids de l’identité. Dans les plis d’un T-shirt s’empilent, s’enroulent les méandres de l’identité – notion pour le moins fragile, friable, de passage, et pourtant à laquelle on s’accroche.
Le projet
Les systèmes d’assemblage sont à la fois complexes et précaires. Leur précarité est contradictoire en soi. Ici, Nina Azoulay les transforme surtout en objets d’ornementation. Ils ne sont pas qu’utilitaires, ils sont décoratifs et symboliques. Nina Azoulay a mélangé de « vraies » épingles à celles qu’elle a faites.
De la même manière, les rubans sont parfois de « vrais » rubans », elle en a cousu d’autres. Cela lui permet de faire basculer, de façon ténue, notre perception de la réalité et de faire advenir en plein cœur de celle-ci, par l’illusion, un espace de rêve.




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