Clara Caulier

Chaque fois qu'il se penchait sur mes rives, je voyais au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté

Clara Caulier

Chaque fois qu'il se penchait sur mes rives, je voyais au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté

Clara Caulier © Amélie Canon

Du suicide d'Ajax à celui de Mishima, cette exposition propose une exploration de la tradition masculine qui pousse vers la mort ; vers le fantasme de la belle mort, qui vient laver l'honneur, comme s'il n'y avait rien de plus important à sauver.

Le projet

Ce projet de diplôme est une continuité des recherches du mémoire « Les Garçons-fleurs », qui analyse la masculinité, son évolution, ses propres injonctions et son héritage culturel. Des pièces en faïence sont présentées aux abords des fenêtres couvertes de fin rideaux blancs, qui font écho aux autres pièces textiles : une cape, une couverture, un carapaçon. Les techniques traditionnelles utilisées se confrontent aux questionnements contemporains. À travers un choix de matériaux volontairement doux, par leur texture ou leur couleur, la figure du héros est interrogée et remise en question.

Légende: Textile, tissage Jacquard, broderie fil de cuivre, faïence, plâtre, marbre.