Cosmos Case
Baptiste de Laubier
Cosmos Case
Le projet part de ce postulat : un artiste est un détective privé. Il enquête, recherche des signes, des indices au milieu de la confusion des choses. Il s'agit alors d'essayer d'organiser et de comprendre le chaos.
Le projet
Il ne faut pas confondre cet artiste avec l'artiste-chercheur, l'artiste-doctorant ; il s'agit bien ici de chapeau de feutre et de trench Burberry. Le film noir, dans ce qu'il représente de plus ringard, démodé, populaire, scabreux parfois, donne des codes à respecter à cet artiste, car, de tout temps, il n'a été question, dans ces histoires de meurtres, que de métaphysique. Il s'agit d'ingérer et de synthétiser ces histoires pour en faire une action de plusieurs scènes, dialogues, chorégraphies, tableaux vivants… Et l'objet final, bien qu'il en gardera les codes, se démarquera du roman noir strict, de même que Jean-Luc Godard, en parlant d’À bout de souffle, « croyai[t qu'il] filmai[t] le Fils de Scarface et comprit [qu'il avait] plutôt tourné Alice au pays des merveilles […] »
Légende : spectacle en Salle noire.