Florence Lafargue

Elles ne sont pas venues pour le musée du Plâtre

Florence Lafargue

Elles ne sont pas venues pour le musée du Plâtre

Florence Lafargue ©Beryl Libault

À Cormeilles-en-Parisis, une petite ville du 95, se trouve le café «Entre Nuit et Jour ». C’est un lieu marginal où chacun est libre d’exprimer qui il est pleinement. Le café est tenu par Thomas, un homme qui se travestit quotidiennement en Sylvie Vartan, sa grande idole, dont les photos tapissent les murs.

Le projet

C’est aussi là qu’Amena passe ses journées depuis qu’elle a perdu son boulot. Elle y traîne pour se plaindre de son couple et de sa situation financière. Trop habituée à mentir à sa copine comme à ses amis, elle est coincée dans une boucle temporelle de répétitions névrotiques dont elle ne parvient pas à s’extraire. Survient alors un élément qui va perturber cette boucle : Anne, une motarde venue en ville pour chercher son demi-frère dont elle n’a appris l’existence qu’au décès de son père. Pris dans leurs quotidiens de banlieusards, les protagonistes espèrent et rêvent d’une vie plus exceptionnelle, d’idoles, d’amour… Les personnages évoluent en permanence à contretemps les uns des autres. Ils se rattachent à leurs fantasmes pour échapper à leur précarité sentimentale et pour surmonter leurs difficultés à trouver le moyen d’être heureux. Les chansons ont été composées par Polysine, groupe francilien dont la musique se rapproche d’un genre d’électro-trap-fusion.