Thomas Mathis

En quête de synesthésie urbaine

Thomas Mathis

En quête de synesthésie urbaine

Thomas Mathis - Photo © Béryl Libault

Thomas Mathis a réfléchi à ce qui fait signe dans l’espace public : les signes commerciaux, les signalétiques, les architectures, après ses lectures de Come Vanno le Cose? de Charles Mazé et Coline Sunier, de La Vérité en peinture de Jacques Derrida et de L’Architecture au subjonctif de Benjamin Delmotte.

Le projet

Considérant d’abord que l’ambiance fait signe pour le corps au niveau sensoriel, dans une conversation entre soi et son environnement, il s’est penché sur les éléments qui composent celle-ci, par la collecte, l’organisation, l’analyse et l’archivage des données. S’intéressant à la représentation sensible de ces milieux, il s’est demandé comment l’ambiance urbaine avait fait une réapparition dans notre vie de citadin après la crise sanitaire et comment nous nous étions reconnectés à notre environnement en prêtant davantage attention à ce que nous ressentions.

Mathis Thomas est arrivé à Paris peu avant le second confinement, ce qui l’a amené à penser nos manières d’habiter. Tout au long de ce projet, il a porté son intérêt sur les différentes inscriptions qui composent les paysages urbain et numérique contemporains, sur les chaînons qui, une fois assemblés, constituent une ambiance, qui fait signe pour le corps et est réappropriée par l’esprit ; ce qui fait la ville.