Jeanne Tresvaux du Fraval

Formes

Jeanne Tresvaux du Fraval

Formes

Jeanne Tresvaux du Fraval ©DR

L’ambivalence matérielle dans laquelle je me place, entre attirance et répulsion pour les objets, m’a permis de remettre en question certaines formes universelles. Ces objets, anodins à force d’avoir été utilisés et réutilisés, me fascinent. Leurs ancrages dans nos quotidiens font qu’ils sont devenus des sortes d’archétypes ne nécessitant plus de « mise à jour » et c’est par cette simplicité et spécificité qu’ils m’attirent.

Le projet

L’accumulation de matériaux que je récolte, trouve, recycle me permet de définir des formes, d’associer des matières dans le respect de l’environnement durable.
Les objets que je pense sont toujours en lien avec la monstration, l’accrochage, le kit, l’emballage, ce sont des objets de second plan. La fragilité que j’offre à mes pièces permet de regarder l’objet différemment. Mon opposition à l’industrie
et donc à la machine est une façon d’apporter une sensibilité à l’objet, de le rendre vivant et poétique. En outre, la machine fabrique les objets à la chaîne, avec un souci de rentabilité, alors que la fabrication manuelle et artisanale apporte une opposition à l’industrie et devient éminemment politique.