Fragments d’exil
Zeina Alsalkini
Fragments d’exil
Errant, déplacé, instable, résilient. C’est à partir de ces mots que ce projet a été mûri. Ces mots avec lesquels nous vivons et qui nous habitent en tant qu’exilés. L’exil n’a pas de lieu. Zeina Alsakini a imaginé un projet qui se déplace, disparaît matériellement, mais laisse des traces culturelles et mémorielles.
Le projet
Ce projet nomade a une dimension politique et sociale parce qu’il lutte contre les tentatives du régime syrien autocratique qui essaie d’effacer les mémoires et de réécrire l’histoire. Ses espaces, physiques et virtuels, collectent des récits personnels ainsi que des photographies. Ce sont trois espaces démontables qui accueillent des rencontres, des partages, des narrations, des chronologies.
Ils sont ouverts à tout le monde, mais vont au plus près des exilés syriens pour faire vivre leurs histoires, en partageant des photographies et des objets qui les ont accompagnés à travers leur exil. Ces objets ont une valeur émotionnelle et personnelle qui va au-delà des postures politiques. Ils touchent chacun dans son intimité et dans son rapport au quotidien, d’une manière authentique et profonde. En tant qu’exilée, comment le rôle d’architecte d’intérieur peut-il contribuer à la poursuite de la lutte en exil ?
Légende : Formats variés, techniques mixtes.



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