Thomas Breil

Habitat soutenable : vers une mutation du lotissement résidentiel

Thomas Breil

Habitat soutenable : vers une mutation du lotissement résidentiel

Thomas Breil ©Amelie Canon

Mon Grand projet s’inscrit dans une recherche prospective autour de la notion d’Habitat soutenable. Le développement de ma réflexion s’articule en deux temps. Le premier était le mémoire de 4ème année qui prenait comme angle d’approche le développement d’un mode d’habitat soutenable consécutif à l’effondrement annoncé de notre société thermo-industrielle.

Le projet

Loin de suggérer un «scénario catastrophe», l’idée était de comprendre les causes et les conséquences provoquées par notre manière d’habiter et d’initier de façon théorique les grands enjeux qui allaient définir ma posture vis-à-vis du Grand projet :

 

  • 1/ La nécessité de revaloriser une pensée locale du territoire (qui permet d’en réveler son potentiel et ses richesses aux yeux de ceux qui l’habitent).
  • 2/ Développer une pensée (éco)systémique (qui permet de connaitre les limites de ce potentiel et d’en maintenir l’équilibre).

Cette posture m’a amené à me rapprocher de mes propres représentations du territoire et à m’y confronter en ancrant mon projet à Izon, commune du Sud-ouest de la France, située en zone périurbaine de Bordeaux. Commune dans laquelle j’ai grandi.
A Izon, la recherche de soutenabilité réside dans le potentiel encore inexploité des parcelles des lotissements pavillonnaires qui représentent 97% des logements de la commune.

Mon Grand projet tente donc d’apporter une contribution à la nécessaire mutation de ces lotissements. En considérant le lotissement comme faisant partie d’un écosystème et non comme une entité en marge de son territoire d’insertion.
Un changement de paradigme qui questionne entre autres, de nouvelles formes d’organisation du social, des évolutions dans le rapport public/privé ou dans le rapport humain/non-humain, la mobilité, le logement, les communs, l’économie locale, la gestion des déchets, l’accès à l’énergie ou à l’alimentation. Des évolutions qui s’accompagnent indubitablement d’une pédagogie nouvelle, intégrant la connaissance du territoire et de ses écosystèmes.