Lucile Cornet-Richard

jwá (arbre en bambara)

Lucile Cornet-Richard

jwá (arbre en bambara)

Lucile Cornet Richard ©DR

Comment la restauration écologique du collège peut tendre à améliorer l’espace d’apprentissage des adolescent·e·s, le rendant plus bienveillant, et ainsi prendre soin de cette période de vulnérabilité ? J’ai choisi le collège Travail Langevin à Bagnolet pour mener mon diplôme.

Le projet

En arpentant cet environnement pendant l’année, j’ai pu établir des cartes de ressources :
- humaines ( corps enseignant, associations, jardinier...)
- végétales ( essences dans le parc, la cour, la rue,...)
- structure/entités ( bergerie, marché, château, lycée...)
Les ateliers hebdomadaires avec les collègien·ne·s ont été le lieu d’expérimentation et d’activation des ressources et matières collectées ensemble. Les élèves ont ainsi découvert la teinture végétale, l’impression végétale, la fabrication de papier ( à planter, teinté avec des légumes), la taille d’objets en bois, ramassés dans la rue....
Cette tentative de former des matériaux locaux est une première étape collaborative vers la restauration de leur collège.
Mon but est d’être le catalyseur de ces ressources locales, réussir à les activer pour viser au mieux-être, engager de nouvelles pratiques et ainsi participer au soin apporté aux adolescent·e·s de ce collège.
Je travaille en réseau, à la fois de manière holistique ainsi à l’affut du détail. Je formule plusieurs pistes : en lien avec les écrits d’Ivan Illich, les travaux de Fernand Deligny, et l’éthique du care/éco-féminisme.
Ces trois pistes concourront à ouvrir le collège vers le territoire, retisser la vie de ce lieu avec son environnement, et (re)créer des interactions faune-flore-minéral-humain-...