Les Mots bleus
Théo Gabet
Les Mots bleus
Le dessin s'est fait geste catalysant la souffrance. Une souffrance aux multiples facettes, lancinante, qui s’étire un peu plus chaque jour, jusqu'au lendemain. Jusqu'à, peut-être, devenir si maigre qu'elle ne mérite plus d'être rabâchée interminablement, comme un fondu au blanc.
Le projet
Dans la solitude, affective, toute relative, redécouverte et obsédante, à quoi se rattacher ? Sans préméditation, Théo Gabet a commencé à faire des autoportraits, influencé par les artistes avec lesquels il ressentait une proximité et dont désormais l’œuvre paraît lui avoir été adressée. Des œuvres sublimant la mélancolie, faisant l'apologie de la tristesse comme moyen d'éprouver un sentiment d'exister plus aigu. Sa pratique du dessin s’étendra finalement tout au long de sa dernière année d’étude et, paradoxalement, par pudeur aussi, sera toujours une mise à distance de lui-même.
Légende : aquarelle, gravure sur Plexiglas, linogravure.