Revisiter la terre brûlée
Maëlle Cappello
Revisiter la terre brûlée
Tout commence ici, au début de la journée, devant mon petit déjeuner. J’ai senti l’odeur de mon café brûlant, caressé la rugosité colorée de ma clémentine, observé la lisse fragilité de mon œuf à la coque, écouté le tintement de tous ces contenants de terre cuite.
Le projet
Car c’est de là que tout cela vient. De la terre. Celle que nous habitons et que nous détruisons, celle qui nous nourrit, celle que le céramiste modèle et façonne.
D’ici, je me suis lancée dans trois pistes de recherche: dentelle de détritus, couleur de rebut, nourriture bien repue.
La terre produit notre alimentation, comment l’aider en la nourrissant à notre tour ?
Nous ne consommons pas tout d’un aliment : que faire des restes ?
La terre est un matériau utilisé depuis plusieurs siècles pour produire les objets du quotidien ; comment déterrer les savoir-faire ancestraux pour les réintégrer dans notre monde contemporain ?