Anna Brejon Lamartinière
Encastré dans les hauts plateaux du Doubs, à la frontière du Jura, se trouve Nans-sous-Sainte-Anne, une centaine d’habitants à peine.
Le projet
Comme on dit là-bas : l’or de Nans, c’est l’eau. Sept cours d’eau s’y rencontrent, les sept témoins silencieux de la vie d’un maire écolo, du centre équestre du Pont du Diable, de la laiterie du Lison, des néoruraux comme des chasseurs-pêcheurs. Les saisons passent, les sources s’assèchent, les prairies s’inondent, sous l’œil inébranlable du Mont Mahoux, quelques centaines de mètres plus haut. Un jour, Pierre, un personnage taciturne, y dépose son sac pour quelques jours. La tactique du gendarme, l’antenne 5G, le christ, le maire, les chiens, les chevaux et les poules : si le destin écrit certaines rencontres, d’autres, trop brèves, manquées ou avortées, ne laisseront de traces qu’à la surface des eaux de Nans.