Sami Haj-Chehade

Soufisme, au coeur du parc de la Solitude

Sami Haj-Chehade

Soufisme, au coeur du parc de la Solitude

Sami Haj-Chehade © Amélie Canon

Ce projet est né au cours d’un voyage spirituel de Sami Haj-Chehade au Maroc lors duquel ses amis membres d’une tariqa (confrérie mystique soufie) ont évoqué leur désir d’un lieu pouvant accueillir leur maître spirituel en France. Sami Haj-Chehade décide alors de penser un espace consacré au soufisme, un lieu de dialogue ouvert dédié au dhikr, un endroit de remémoration du divin par la pratique de l’oraison et la récitation de litanies spirituelles

Le projet

La pratique du dhikr ne disposant pas de lieux adéquats en France pour répondre aux attentes des cheminants, Sami Haj-Chehade a mené une recherche pour trouver cet espace. C’est ainsi qu’il a découvert le château de la Solitude, situé à la lisière nord du Plessis-Robinson et qui a accueilli de nombreux usages, dont celui de couvent carmélite. L’emplacement, la végétation, le symbolisme de la ruine ou encore la toponymie du lieu ont confirmé son choix. La cour intérieure, les arches et niches de cet édifice néogothique lui ont rappelé les formes présentes dans les zaouïas du monde arabo-musulman.

Dans ce château de la Solitude, il a travaillé sur les différentes échelles, de l’objet à l’architecture en passant par les sons, les odeurs, les textures. Il a ainsi établi un parallèle entre une démarche spirituelle, un cheminement initiatique et un projet architectural contemporain.