AFTER Project Room #2 : Un château de sable sous la paupière

SC P-A RICHARD ©Mathieu Faluomi
P-A Richard © Mathieu Faluomi

À l’occasion du mois de la photo à Paris, AFTER se fait espace immersif en activant un lieu inédit au cœur du quartier de l’Opéra Garnier par l’exposition d’une douzaine de jeunes diplômé.es 2024.

Informations

Exposition
8/9/10,
15/16/17,
22/23/24
novembre 2024
Vendredi : 14h - 20h
Samedi & Dimanche : 11h - 20h

Vernissage
6 novembre, 18h

Communiqué de presse

21 boulevard des Capucines
75002 Paris

AFTER Project Room

Pour la rentrée 2024, l’École des Arts Décoratifs contribue à l’effervescence culturelle en lançant AFTER. Projects Rooms, exposition et catalogue, ce nouveau label réunit divers dispositifs de révélation des artistes, designers, créateur.ices et chercheur.euses sortant.es de l’École.

À l’occasion du mois de l’art contemporain, AFTER se fait espace immersif en activant un lieu inédit au cœur du quartier de l’Opéra Garnier par l’exposition d’une douzaine de jeunes diplômé.es 2024.

Afin de maximaliser les potentialités de rencontre entre les artistes et le public, la direction artistique de cette Project Room a été confiée à Noémie Vidé, diplômée de l’école, fondatrice de Bureau Communes en collaboration avec Pauline Hutin, elle-même diplômée 2024 en scénographie.

Un château de sable sous la paupière

Sous la paupière, tout un château s’édifie grain après grain, sensation fugace qui s’efface à mesure que l’on échoue à la saisir. Les oeuvres présentées sont autant de tentatives de capter ces éclats visuels lancinants et déjà absents, ne serait-ce que le temps d’un battement de cils. Chaque installation, chaque image, résonne comme un écho lointain, une vibration silencieuse qui ne demande qu’à être réactivée plutôt que saisie visuellement. Si nos châteaux de sable ne peuvent qu’être condamnés à la perpétuité du mouvement, de l’effondrement, il en va de même de leur reconstruction. C’est un jeu de la mémoire et de l'oubli, une oscillation entre ce qui n’est déjà plus et ce que l’on imagine pouvoir retenir.

Tout comme nos souvenirs, nos émotions, ces vagues de beauté condamnée sont une exigeante exploration des perceptions invisibles, impressions surgissant à la lisière de la conscience et s’effaçant avant même d'être domptées. À la fois fixes et en mouvement, des images éternelles de sentiments éphémères.

Avec :
Clara Caulier,  Valentin Degniau,  Melanie Dhubert Riollet,  Ange Petit, Alice Ponty, Paul-Auguste Richard, Louise Sauvard, Yasmina Shahin, Hippolythe Thillard, Shanna Warocquier, Elise Weber.

Partenaire
Avec le soutien de la Fondation Gecina, mécène de l’Ecole des Arts Décoratifs – PSL.

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