Marine Ducroux-Gazio

En attendant que le vaisseau prenne l’échelle de nos larmes

Marine Ducroux-Gazio

En attendant que le vaisseau prenne l’échelle de nos larmes

Marine Ducroux-Gazio © Béryl Libault

Fiction complexe, En attendant que le vaisseau prenne l’échelle de nos larmes est l’occasion d’un récit pluriel rassemblant plusieurs propositions autour de certains archétypes de nos imaginaires capitalo-industriels. 

Le projet

Partant de l’idée que la sculpture et l’installation sont des formes d’utopies, ce projet propose comme point de départ l’idée de faire faille par le sensible dans ces récits anthropocentrés et d’y réintroduire une forme d’ambiguïté. Marine Ducroux-Gazio y laisse les mots, les histoires, les objets cohabiter, se rencontrer, se contaminer et former ensemble un récit ouvert, multiple.

Les héros hors-sol y croisent des insectes en vol, et les veines du bois remontent comme un limon à la surface des formes qui lui sont imposées. C’est un rébus à bout de souffle, ambigu jusque dans ses registres, qui se donne à voir. Où le sensible, cet hyperespace vibrant qui lie, la mélancolie et les larmes ont aussi leur place, en tant que dépassements du rationnel et désir de réunion avec ce que nous perdons.