The Inhabitable flesh of architecture
Maxime Bagni
The Inhabitable flesh of architecture
Cette installation est conçue comme la mise en place d’une fondation, une architecture dissimulée, un récit intérieur propre aux objets dont l’apparence entre en contact avec l’anodin.
Le projet
Les débris des chantiers voisinant avec l’atelier de Maxime Bagny à Ivry-sur-Seine ont été collectés et transformés pour dialoguer avec la logique architecturale de l’espace d’exposition. Du sol où ils sont enfouis, invisibilisés, l’artiste les déterre pour leur donner une autre des propriétés de ce qui est enseveli : la fondation.
En conservant un lien fort avec leur site d’origine, l’artiste déplace ces éléments spatialement mais aussi symboliquement : des chantiers de banlieue du Val-d’Oise où rien ne les dissociait du banal, à l’espace d’exposition et sa logique rouge, intérieure, fantasmagorique.
La main humaine est ici, selon la formule de Marguerite Duras, une main négative : tels les débris taillés en main courante d’escalier faite pour la préhension.
Le titre The Inhabitable Flesh of Architecture est emprunté à l’architecte Marcos Cruz qui a recours à l’analyse d’œuvres d’art dans sa théorie de l’architecture. De la même manière, Maxime Bagni, qui puise ses ressources tant chez les artistes que chez les auteurs/trices, s’inspire de bâtiments en abolissant toute distinction entre fonctionnel et déserté, habitable et inhabitable.




Autres diplômes
Tous-
Natalia Baudoin
Design convergent, bricologies symbiotiques.
- EnsadLab
-
Crédits : Adrien Buyukodabas
Lucile Cornet-Richard
Adolescence , milieu urbain et architecture scolaire : le sol des collèges dans les pratiques pédagogiques expérientielles en Seine Saint Denis
- EnsadLab
-
Léonard Bauyeurte
Développer et transmettre un nouvel artisanat par une autre approche de l’architecture des arbres.
- EnsadLab