La terre retombe au soleil

Cette publication accompagne l’exposition La terre retombe au soleil qui s'est tenue du 2 au 19 juillet 2025 à la Supérette - Centre d'art contemporain de Malakoff, grâce au soutien généreux de toute l'équipe du centre. Cette exposition est proposée clome, un collectif réunissant des commissaires qui se sont rencontré·e·s dans le cadre du Master 2 professionnel « L’art contemporain et son exposition » de Sorbonne Université : Maéva Conderolle Néris, Inès Degommier, Tara Dussauge, Juliette Guiavarch, Marie Lucas Scarpa, Louise Pacini, Léo Pierrel, Sara Sicolo, Geoffrey Soghomonian, Grégoire Suillaud et Ece Yakutlu.

La terre retombe au soleil présente le travail de douze artistes issu·es de l’atelier de Dominique Figarella à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et du studio Art-Espace encadré par Sarah Triz et Kristina Solomukha à l’École des Arts Décoratifs-PSL.

Cette exposition s'intéresse à l'omniprésence des discours collapsologiques et les réactions possibles à cet effondrement annoncé.

La terre retombe au soleil est conçue comme un terrain d’expérimentation curatoriale et adopte la forme d’épisodes : « Ailleurs si j’y suis » (2-5 juillet), « J’aimerais mieux ne pas » (9-12 juillet) et « Je te revois avant ? » (16-19 juillet). Ces trois périodes d’exposition construisent une narration non linéaire où les œuvres se succèdent, se répondent et se transforment. Elles interrogent les effets de la rhétorique du catastrophisme : la fiction comme échappatoire, le refus d’agir, la nécessité de réinvestir le présent pour ne pas se laisser aveugler par des projections spectaculaires.

Cette édition s’envisage comme un quatrième épisode restant fidèle au principe de modularité et d’interchangeabilité de clome. L’ouvrage, conçue avec les designers graphiques Agathe Charrel et Juliette Oudot, conserve la structure tripartite de l’exposition. On la retrouve à travers des chapitres reprenant les intitulés des épisodes et que l’on peut identifier grâce à l’usage de différents papiers et de pictogrammes distincts.

Cet ouvrage regroupe les notices et les présentations d’intentions curatoriales. Cependant, sa particularité réside dans des gestes venant commenter ou contourner le propos de l’exposition. On trouve ainsi des contributions spéciales de la part d’Andy Rankin et Alex Balgiu, des textes théoriques et interventions mixtes des commissaires, ainsi que des cartes blanches laissées aux artistes Ilaria Andreotti, Lou Rappeneau et Apolline Regent. Ensemble, ils habitent le catalogue jusque dans ces marges, suggérant une lecture à contresens : un méta-épisode.

Avec les artistes diplômé.es de l’École des Arts Décoratifs – PSL :
Paola Bazelaire--Ferré, Alice Coquelle, Céline Groman, Antonin Sambussy.
Des Beaux-Arts :
Ilaria Andreotti, Emilia Labbé & Pierre Sérot, Maëlle Lucas-Le Garrec, Oskar Fougeirol Lété, Liselor Perez, Lou Rappenau, Apolline Regent.

Et la participation de l’artiste résident·e de Sorbonne Université : Kaspar Ravel

Conception graphique :
La conception graphique a été confiée à Agathe Charrel et Juliette Oudot, diplômées 2023 de l’École des Arts Décoratifs. La publication articule textes critiques, cartes blanches, notices, et contributions graphiques autour de la notion d’effondrement et des imaginaires qui l’accompagnent.

Partenaires :
L’exposition et la publication sont issues d'un partenariat entre Sorbonne Université, l’École des Arts Décoratifs – PSL et l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Soutiens :
Avec le soutien du Centre d’art contemporain de Malakoff, du CROUS de Paris (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), de la commission CVEC « initiatives étudiantes » (Contribution de vie étudiante et de campus) de Sorbonne Université, du dispositif kit asso 1 de la Ville de Paris – Maison des initiatives étudiantes et de l’Association des amis de la maison des arts de Malakoff (AAMAM).