Claire Maroufin

Préméditer l'accident : conciliation des contraires entre Francis Bacon et Gerhard Richter

Claire Maroufin

Préméditer l'accident : conciliation des contraires entre Francis Bacon et Gerhard Richter

    Informations

     

    Design Graphique

    Sous la direction de Mathew Staunton

    Résumé

    J'entends par accident les taches, les ratés, les marques, les traces d'une éventuelle maladresse, d'incompétence humaine ou d'usure naturelle. Fortuit par définition, il va à l'encontre de l'idée de maîtrise ou de virtuosité inhérentes à des pratiques artistiques académiques. L'accident jalonne pourtant l'élaboration des oeuvres d'art. Tantôt un point de départ, il est cette tache inspirante, cette découverte par sérendipité, une idée soufflée par le hasard au détour d'une maladresse. Tantôt un retournement de situation au cours de l'exécution, il peut prendre la forme d'une chute qui force à la résilience ou encore achever l'oeuvre par sa ruine. Jacques-Bénigne Bossuet pense le hasard des hommes comme dessein des dieux et c'est vrai que l'accident, lorsqu'il est heureux, est miraculeux, doté d'un charme dont l'homme semble incapable de faire preuve consciemment. S'il est une chose de le vouloir, il reste pour autant imprévisible. A défaut de pouvoir préméditer l'accident, l'artiste peut-il créer des conditions favorables à son émergence ? Quels protocoles ont pu mettre en place les artistes, ingénieurs de l'accident ? Se nomme-t-il toujours accident ? C'est une histoire de conciliation des contraires que nous explorerons grâce aux oeuvres de Francis Bacon et Gerhard Richter.

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