Emilie Noyer

Nuclear Unclean

Emilie Noyer

Nuclear Unclean

Emilie Noyer ©Amelie Canon

Depuis la triple catastrophe du 11 mars 2011 dans la région de Fukushima, le gouvernement japonais favorise activement l’oubli de la catastrophe nucléaire en particulier grâce à la complicité des médias. En effet, ces derniers omettent de rendre compte de la contamination et des risques sanitaires actuels, minimisant la situation réelle à Fukushima.

Le projet

Les symptômes d’un silence entropique et d’une désinformation abondent : en 2010, le Japon se classait au onzième rang mondial en matière de liberté des médias (selon le classement de Reporters sans Frontières). Depuis la catastrophe nucléaire, un projet concerté d’intimidation de la part du gouvernement, des entreprises liées à l’activité nucléaire et un phénomène d’autocensure ont créé un climat répressif pour la liberté d’expression et ont fait chuter le Japon à la soixante-septième place sur la liste de la liberté des médias, entre le Niger et le Malawi.
En effet, certains documents ont connu une espèce de falsification et quand le gouvernement informe, il ne dit pas tout ce qui s’est passé et comment cela s’est exactement passé. Au contraire, il cherche à opacifier l’information dans des « fausses » explications souvent compliquées à dessein (...)